LE SUIVI À LONG TERME

Les médecins belges essayent d’offrir aux patients un bon suivi après le traitement oncologique initial. Les radiothérapeutes-oncologues ont les mêmes habitudes mais ils préfèrent quand même de suivre les patients eux-mêmes à long terme malgré le fait que les patients sont peut-être déjà suivis par les oncologues médicaux ou les spécialistes d’organe. L’explication est que le radiothérapeute-oncologue reconnaîtra d’éventuels effets secondaires de la radiothérapie, même à long terme, et qu’il est particulièrement bien placé pour informer les patients ou pour proposer un traitement éventuel.

La tolérance à court terme

Une radiothérapie pourrait à court terme induire des effets secondaires (des jours ou semaines après la radiothérapie). Il s’agit le plus souvent de problèmes prévisibles, modérés, contrôlables et de courte durée. En cas de problèmes plus marqués, le radiothérapeute-oncologue restera bien en contact avec le patient et proposera un traitement adapté.

La tolérance à long terme

A long terme, donc des mois ou des années après le traitement, il pourrait toujours y avoir des effets secondaires tardifs. Ceci est assez spécifique à la radiothérapie: réponse tardive suite à une atteinte de par exemple une structure vasculaire ou neurale, ou l’apparition d‘une fibrose. Nous insistons sur le fait que le risque de voir apparaître de tels problèmes a été fortement limité ces derniers temps grâce à la précision des traitements modernes. Les radiothérapeutes-oncologues devraient, le cas échéant, être impliqués dans le suivi de ces patients. Vous comprenez donc que le radiothérapeute-oncologue proposera souvent un suivi chez lui même longtemps après le traitement réalisé. Ceci dépend cependant de la nature de la tumeur et de la localisation irradiée.

L’analyse des résultats obtenus

La radiothérapie moderne est une technique précise. L’équipe de radiothérapie calculera pour chaque région du corps, même minuscule, la dose exacte reçue par cette région. On évalue alors plusieurs approches possibles, cherchant quelle solution physique/technique offre le meilleur compromis entre une dose élevée sur la tumeur et une faible dose sur les tissus avoisinants. S’il y a une réponse tumorale insuffisante ou un effet secondaire inattendu, le radiothérapeute essayera d’analyser exactement où ce phénomène s’est produit. Il vérifiera la dose donnée dans cette région et ainsi le cercle de feed-back est fermé aidant probablement à trouver de meilleures solutions pour les futurs patients à traiter.